Peintre de paysages,
figures, natures mortes, il puise ses thèmes dans la vie, la
joie et la peine
de notre monde. Avec une pâte épaisse, qui peut
aller jusqu'à évoquer les
émaux, il traduit un monde scintillant, de guingois,
bon-enfant.
Au travers d'un style
faussement naïf qu'il à forgé tout au
long des années, il a inventé une
peinture singulière
et plus abstraite qu'il n'y parait. Car derrière le
réalisme formel de ses paysages, de ses natures mortes et de
ses peintures
urbaines, se dissimile un univers poétique et
artificiel. Par un jeu complexe de
couleurs, de formes et de matières, il rend compte d'une
sensation brute et
éphémère.
Dans un monde
onirique, souvent vide d'hommes, ou du moins où les
personnes sont toujours
stylisées et dans une posture ou un geste immobile, il
saisit l’invraisemblance,
l'absurdité mais aussi la beauté de ce qui
l'entoure et l'étonne. Composition
de pierre, provenant des montagnes ou des immeubles, de
végétaux, arbres et
champs parsemant souvent le premier plan, et de ciels du plus sombre au
plus
rougeoyant, chaque toile se veut une reconstitution de l'harmonie
plastique qui
les anime.